Iles Eoliennes, un décor de rêve
Si, comme le raconte un poète sicilien anonyme, la Sicile est un diamant posé sur la mer que Dieu a décroché de sa couronne pour l’offrir en cadeau aux hommes, alors les îles Eoliennes sont pareilles à un collier de perles qui s’égrène sur fond d’azur méditerranéen.
Inscrit depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour son volcanisme, l’archipel compte sept îles principales (Lipari, Salina, Stromboli, Panarea, Filicudi et Alicudi) ainsi qu’un petit nombre d’îlots inhabités à proximité de Panarea (Basiluzzo, Dattilo, Bottaro, Lisca Nera et Lisca Bianca), situés au large des côtes septentrionales de la Sicile.
Bien qu’elles aient toutes en commun une végétation luxuriante et des paysages naturels de toute beauté, chacune possède son propre charme, sa propre particularité. Stromboli, avec son volcan, protagoniste du film éponyme de Roberto Rossellini en 1950 avec Ingrid Bergman, est sans doute la plus célèbre. Bien que Panarea, destination favorite de la jet-set italiennne, lui vole quelque peu la vedette l’été. Salina a la réputation d’être la plus agréable, la plus fertile et la plus verte (et sans doute la plus belle, mais ça, c’est mon opinion perso!), abritant une vaste réserve naturelle et ayant, elle aussi, servi de décor au cinéma (Le Facteur, de Michael Radford avec Philippe Noiret, sorti en 1994). Vulcano attire les randonneurs qui grimpent hardiment sur son cratère, considéré pourtant comme l’un des plus dangereux au monde, ou se baignent dans ses eaux chaudes ou ses boues sulfureuses. Lipari, la plus grande et la plus peuplée, est aussi la plus importante sur le plan administratif et économique. Tandis que Filicudi et Alicudi, les plus lointaines, sont aussi les plus sauvages. Bref, toutes différentes et toutes aussi somptueuses.

Les îles Eoliennes ont depuis tout temps exercé un charme puissant. Habitées dès l’âge de pierre, elles ont permis à leurs premiers habitants de prospérer grâce au commerce de l’obsidienne, roche volcanique que l’on trouve en abondance à Lipari. Plus près de nous, les carrières de pierre ponce, aujourd’hui abandonnées, ont été durant la seconde moitié du XXe siècle, l’une des principales ressources économiques de Lipari. Eteints ou en activité, les volcans des îles Eoliennes ont donc façonné leurs paysages, fertilisé leurs sols et nourri les hommes.

Aujourd’hui, on vient dans l’archipel Eolien pour se ressourcer, se détendre, oublier le stress et les soucis, s’émerveiller le long de ses sentiers de randonnée ou autour de ses cratères, savourer des produits authentiques et riches en goût qui font la fierté de la gastronomie sicilienne, profiter d’une nature reine, florissante et généreuse, d’un soleil toujours au rendez-vous et d’une mer digne des plus belles scènes du Grand Bleu. Bref, y passer des vacances de rêve!
Ça tombe bien ! Le site voyage-prive.com propose régulièrement des séjours en Sicile et dans les îles Eoliennes, comme récemment une croisière à bord d’un superbe voilier, qui a accueilli autrefois Roberto Rossellini et Ingrid Bergman lors du tournage de Stromboli.